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2 ans après le diagnostic et 2 relations toxiques en moins

J’ai toujours ressenti des émotions très fortes.

2 ans après le diagnostic et 2 relations toxiques en moins

J’ai consulté deux psychologues avec qui les séances ont été chaotiques. Leur discours était très éloigné de ce que je pouvais vivre, et j’avais le sentiment de ne pas être prise au sérieux. En me renseignant, j’ai remarqué que je rassemblais beaucoup de symptômes du trouble borderline (peur de l’abandon, émotions très intenses, hypersensibilité, ne pas supporter l’injustice, dissociations, perturbation de l’image de moi et des autres de l’idéalisation à la dévalorisation, idées noires presque un jour sur deux…).

J’ai donc pris la décision de consulter un psychiatre. Il m’a posé le diagnostic du trouble borderline et m’a immédiatement mise en relation avec une psychologue formée et traitant de nombreuses personnes borderline. Cette rencontre a changé ma vie. Je suis depuis deux ans suivie par cette psychologue pour une thérapie TCC avec une approche radicalement différente qui a changé mon regard sur la psychothérapie. J’ai pris confiance en moi, et j’ai su me défaire d’une longue relation toxique (manipulateur) que je ne conscientisais pas. Cette relation amoureuse en montagnes russes décuplait mes symptômes du trouble, car j’étais en insécurité constante, et j’ai stoppé tout contact après des années d’épuisement émotionnel.

J’ai pris la décision de rompre malgré la peur de l’abandon qui me tétanisait, et j’ai compris que c’était l’étape de rupture que je redoutais, et j’ai envie de dire à toutes les personnes que oui, c’est possible de s’en sortir. C’est l’un de mes plus beaux accomplissements personnels.

Par la suite, j’ai réalisé que l’une de mes proches amies me faisait subir les mêmes choses, et nous avons aussi coupé les ponts.

Aujourd’hui, je suis dans une relation amoureuse saine, et j’apprends encore à prendre mes marques, car c’est un univers qui m’est totalement inconnu. Et je suis fière d’annoncer que grâce au travail que j’ai fait sur moi et sur la « sélection » de mon entourage, je suis en train d’arrêter les antidépresseurs qui m’ont été prescrits quelque temps avant mon diagnostic, et que même si des émotions fortes refont surface parfois, en phase sombre, je n’ai quasiment plus d’idées noires.

Pour finir, ce qui me manque le plus aujourd’hui, c’est de pouvoir échanger avec d’autres personnes atteintes du trouble. La découverte récente de ce compte m’aide beaucoup, car je vois que je ne suis pas seule, et lire les ressentis des autres m’aide à mieux me comprendre moi-même, alors je termine par un grand MERCI à Fio pour la création de ce compte, et de me permettre de m’exprimer aujourd’hui 🙏

Marie

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