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Borderline et le poids de la culpabilité

Cela fait depuis mes 13 ans que je pensais souffrir du trouble de la personnalité borderline.

Borderline et le poids de la culpabilité

Malheureusement, cette idée était constamment mise sous le tapis dès que j'osais l'aborder et on m'a collé des diagnostics démontrés comme faux par la suite (schizophrénie, bipolarité, autisme...).

Quand j'ai enfin été diagnostiquée du TPB à 24 ans, au début c'était un soulagement. Mais seulement au début... Très vite, j'ai commencé à ressentir une énorme culpabilité vis-à-vis de mon diagnostic. J'étais perdue sur mon identité, ne savais pas qui j'étais, et savoir que ma "personnalité" toute entière était pathologique me donnait l'impression d'être toxique par nature.

De plus, ne pas savoir pourquoi c'était tombé sur moi, pourquoi j'étais la seule de mes frères et sœurs à devoir vivre avec ça alors qu'on avait eu la même éducation me plongeait dans une grande mélancolie. Pourquoi n'avais-je pas le droit d'être normale ? Pendant des mois, j’ai cherché en vain une "cause" à mon TPB : un TDAH associé ? Un QI moins élevé que la moyenne ? Aucune de ces pistes n'a abouti.

Aujourd'hui, grâce aux comptes @borderattitude et @itsrainingbpd, j'arrive peu à peu à ne plus m'autodéprécier et à embrasser mon TPB, ses côtés positifs comme négatifs. L'image que j'ai de moi n'est toujours pas top, mais ça s'améliore. Curieusement, c'est grâce au trouble que je me remets en question et que je suis résiliente, donc... Pourquoi rester dans le déni ?

Clénou

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